Voilà une histoire qui pourrait se retrouver aux côtés de la légende de Robert Johnson. Manuel Gagneux pactise-t-il lui aussi avec le diable ? Déjà, le Devil is Fine et il arbore le sceau de Lucifer sur le 2e album, Stranger Fruit. Ensuite, il aime créé, loin de tout, si possible dans une cave sombre. Surtout, il fusionne black metal et black musique, magnifiquement bien. Alors, oui ou non, il a dans tous les cas ouvert les portes vers un autre lieu.
Asbest, c’est un cri du coeur ; une envie puissante de se libérer des oppressions de la société. Avec un lyrisme abrasif, le premier album du trio bâlois explore les difficultés de l’expression de soi. Driven est une claque noise rock, idéale pour casser l’ennui et établir l’urgence.
