Insouciante en apparence, la musique des Belges est le fruit d’une écriture habile, portée par la voix de Maarten Devoldere qui contient tout le Nord de l’Angleterre. L’originalité réside dans ce que tous les membres du groupe appuient ses vocalises. Les instruments se font eux variés. Rats le deuxième album de Balthazar a été inspiré au groupe par Leonard Cohen et le Gainsbourg des sixties. Aujourd’hui leur nouveau morceau, Leipzig, nous rappelle l’éclectisme et l’audace du groupe mêlant pop et rock… une réussite dans l’univers du rock alternatif.
« Tésor des Flandres », « Chef de fil du peloton psychédélique belge » Bed Rugs ravit les critiques. Une pop sixties, des voix harmonieuses et des mélodies légères et entrainantes, le charme opère. Leur album Cycle est encore tout chaud.
Point de situation (dixit Puts Marie) : depuis 2013 ils ont – dans le désordre – fait six enfants, ouvert un magasin de musique, démarré une carrière théâtrale à Broadway, accompagné la carrière solo de Nick Porsche, joué avec JJ & Palin, Big Zis ou Diary of a Madman, fumé et bu de Brooklyn à Portland, en passant par Edimbourg, et, finalement, ramené des titres sortis chez Two Gentlemen.
Leur EP Masoch, enregistré dans un ancien moulin grison, puis mixé avec Jeff Salzmann (pas
celui des Killers, celui de Ramona Falls, Sallie Ford ou Grails) fait suite à deux albums déjà. Enthousiasmant, inclassable, sexy et rutilant.
